Sur la Sécurité Sociale

Atelier par le Réseau Salariat d’Angers

Samedi 15 décembre

SAMEDI 16h – 19h 

Le spectacle des Communards a abordé le salaire à vie et la réappropriation des moyens de production. Dans cet atelier, ielles proposent d’aller plus loin en causant de la Sécurité Sociale.

Les trois principes fondateurs de la Sécurité Sociale par rapport au système antérieur sont : une caisse unique, un taux de cotisation interprofessionnel unique et une gestion ouvrière. Face aux attaques récentes et répétées des gouvernements (ultra) libéraux, comment pouvons-nous défendre et étendre cette institution révolutionnaire qu’est la Sécu’ ?

Animé par le Réseau Salariat d’Angers, en suite avec le spectacle du vendredi “Pour des Raisons indépendantes de Notre Volonté, la Révolution est reportée à une date Ultérieure” par la Cie Les Communards (3 personnes de la compagnie animeront l’atelier).

 

A propos du Réseau Salariat :

Réseau Salariat est une association d’éducation populaire qui réunit des travailleuses et des travailleurs de tous horizons : salarié.e.s d’associations, d’entreprises et de la fonction publique, syndicalistes, mais encore retraité.e.s, entrepreneuses et entrepreneurs, chômeuses et chômeurs, parents et étudiant.e.s.

Notre objectif est de prolonger, diffuser une pensée révolutionnaire orientée vers l’appropriation collective des moyens de production (aussi bien industriel que sanitaire, culturel, éducatif…) et l’octroi à toutes et à tous d’un salaire à vie.

Contre le capitalisme, le marché du travail et la propriété à but lucratif (que nous distinguons de la propriété d’usage), nous voulons notamment continuer et étendre les expériences révolutionnaires de la cotisation sociale et du salaire à vie. La cotisation finance en effet des pensions et des soins de santé libérés de la propriété lucrative et montre qu’il n’y a nul besoin d’accumulation financière pour financer l’investissement. Le salaire à la qualification du secteur privé, le grade de la fonction publique, la pension des retraités montrent quant à eux que l’on travaille mieux, et pour faire des choses plus utiles, quand on est libéré du marché du travail. Nous pouvons nous appuyer sur ces anticipations pour poser au coeur des droits politiques notre capacité, individuelle et collective, de créer la valeur économique sans employeurs ni prêteurs.

 

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