

VENDREDI 23h30
Il était une fois de plus, une princesse très seule sur un donjon trop petit pour abriter des rêves trop gros. Un jour son prince viendra, c’est sûr, c’est toujours comme ça que ça se passe. C’est vrai que sur ce coup là, il se fait un peu désirer le prince. Heureusement, aujourd’hui c’est le monde moderne, les princesses ça ne se laisse pas abattre, les princes ça se commande sur internet, on peut même choisir la couleur. Le sien il sentira bon, il aura les dents qui brillent et il jouera de la guitare électrique.
Un conte de fée-nomène de société qui grinçe et claque, un conte de fée-sse qui jongle avec les mots, les rêves d’enfant et les vacheries de la vie.
Distribution : de et avec Claire Laurent et Benoît Bachus
Regard extérieur: Maud Jegard
Costumes: Karine Delaunay
Prince à Dénuder, c’est l’envie de rire de ces contes de fée roses et mièvres qui bercent les enfances. L’envie de confronter la magie de Walt Disney aux sites de rencontres sur internet. L’envie de prendre une revanche sur ce monde qui déconstruit nos illusions. Parce que c’est la même histoire qui se répète encore et toujours. Parce que le mythe du prince charmant fait encore rêver grand nombre de princesses du quotidien. Parce qu’aujourd’hui, chercher l’amour c’est possible mais c’est un peu triste.
L’enjeu de ce spectacle est de faire rire. Les petits voient des épées, des châteaux forts et des histoires de dragons. Les grands gloussent entre les lignes de la terrible solitude et des allusions cachées de ces figures royales du 21ème siècle. Deux niveaux de lecture pour que chacun s’approprie cette histoire loufoque. Alors le public s’esclaffe devant les misères et les coups durs de Mike et Kate. Mais derrière, il reste un peu de cette sordide quête que chacun porte malgré lui. Cet espoir fleur bleu et ridicule que l’amour feu d’artifice existe bel et bien quelque part. L’anti-romantisme de cette petite forme raconte la solitude de notre époque. Un texte ficelé aux pirouettes camouflées, une musique drôle mais solide, un spectacle de château de sable, de bric et de broc que nous jouons comme jouent les enfants. Mais avec nos mots, nos astuces, nos désirs et nos névroses d’adultes.
« Galanterie et délicatesse pour un conte princier talentueux […] L’interprétation des comédiens est exemplaire ajoutée à la qualité de l’oeil extérieur de Maud Jégard. Les jeux de mots fusent, le côté décalé du spectacle ne manque pas d’humour, les effets inventifs et les textes de qualité… »
B.G. Festival Chalon dans la rue – Le journal de Saône et Loire – 20 juillet 2012
« Avec son spectacle « Prince à dénuder », la Cie OCUS plante vite le décor et le cœur du public est conquis. Dans ce conte moderne qui sent le vécu, guitare électrique, texte ciselé, marionnettes, tartes à la crème, cascades et effets pyrotechniques se succèdent, et ce n’est que du bonheur ! »
La Montagne – « Eclats de Fête » (63) – août 2014
« Une représentation aux texte soigné qui évoque ces désillusions de l’enfance auxquelles nous sommes confrontés en grandissant. Du conte de fée aux jeux de mots pour adultes, petits et grands seront enchantés par cette pièce drôle et émouvante »
Nos coups de cœurs Ouest France – « Les Rias » (29) – août 2014
« Un moment de vraie surprise théâtrale! La rencontre par site internet entre un prince des plus pitoyables et une «princesse» espiègle que rien ne stoppe. Une histoire loufoque truffée de gags moyenâgeux à souhait. L’intelligence d’un théâtre de rue pour tous. Deux comédiens de talent qui savent nous emporter dans les facéties d’un conte d’aujourd’hui.»
Loïc Choneau – consultant Festival Robinson, Saint-Grégoire (35)
« Le public a apprécié le coté délirant du spectacle et les facéties des acteurs qui pouvaient parfois faire penser à Bruno Salomone et Florence Foresti »
Ouest France – « FestiLoir » (72) août 2013