

DALVA sillonne ces rails de chair qui lient les mangroves du Mississippi aux marécages de Bruxelles, la rivière Karakoro aux squats des bords de seine.
Elle chante les libertés enchaînées d’une voix de louve,
compose avec une guitare tranchée, un dobro, un banjo,
se noie dans un saxophone qui gronde et s’emporte,
rage d’un coup de batterie fond de temps et déglinguée,
elle s’amourache d’une basse qui se jette parfois a contre.
DALVA s’évade en Mauritanie, s’oublie au Mali,
caresse les déserts de l’ouest africain
qu’une calebasse, un gouroumi,
C’est une musique qui tangue entre blues racine et noise urbain, transe des déserts et rage d’outre-classe.